méthodologie
pédagogie et andragogie

L’organisme Dos majeur et son équipe pluridisciplinaire proposent différentes formations à la prévention des risques professionnels. Ces experts construisent leurs approches pédagogique et andragogique autour d’un trépied d’apprentissage : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être. Cette démarche déductive est une manière de conduire l’action de formation, et de progresser vers un but. L’intervenant apporte la connaissance… puis en propose l’application aux apprenants.

Découvrez l’adaptation de notre approche pendant la crise sanitaire : protocole de bonnes pratiques en formation.

Andragogique, pédagogique : quelques définitions

Le mot « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/’paɪdɔr/), « l’enfant », et ἄγω (/’a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ».

  • Dans l’Antiquité, le pédagogue était un esclave qui accompagnait l’enfant à l’école, lui portait ses affaires, mais aussi lui faisait réciter ses leçons et faire ses devoirs.
  • « Pédagogie » est un mot remontant à 1495 d’après Le Robert. L’Académie française l’admet depuis 1762.

Le terme « andragogie » est formé à partir de deux mots du grec ancien, anèr, andros (ἀνήρ, ἀνδρὀς), qui signifie « l’homme », dans le sens d’homme mâle, par opposition à gunè (γυνή) la femme, et agogos (ἀγωγός), qui veut dire « le guide ».

  • On désigne donc par andragogie l’ensemble de techniques susceptibles d’amener à la connaissance, d’éduquer, de former des apprentis, des travailleurs.

« Le savoir » ou phase théorique

Ce premier axe de travail permet l’acquisition des connaissances indispensables.

En prévention par exemple, le groupe découvre comment identifier et caractériser les risques professionnels. Les risques liés à l’activité physique sont ainsi définis en utilisant des connaissances anatomiques et physiologiques sur le corps humain, et des notions d’ergonomie.

Lors de de cette phase, afin de s’adapter le mieux possible aux apprenants, le formateur alternera plusieurs méthodes :

  • Exposés théoriques (transmission de connaissances) ;
  • Questionnement avec alternance d’écoute, le groupe est incité à formuler ce qu’il sait, ce qu’il pense, ce qu’il se représente ;
  • Sketchnoting, pensée visuelle, ludopédagogie ;
  • Brainstorming avec échanges et développement de la créactivité.

« Il est rare que les gens réussissent s’ils ne s’amusent pas à ce qu’ils font. »

Dale Carnegie

« Le savoir-faire » ou phase pratique expérimentale

Ce deuxième axe de travail s’articule autour de la méthode active ou expérientielle en petit groupe. Le formateur est simplement facilitateur. Les apprenants sont répartis en sous-groupe, en binôme ou en individuel pour mettre en pratique les nouveaux acquis, avec du matériel pédagogique simple.

C’est l’occasion de jeux de rôle (prise de conscience d’attitudes et analyse de situations) et d’études de cas (recherche de solutions et résolution de problèmes).

La restitution des travaux de chacun permet la confrontation des expériences et ouvre vers la phase pratique en situation réelle.

Ainsi, le formateur peut amener les participants à appliquer les principes de base de sécurité physique et d’économie d’effort pertinents en fonction de la situation de travail proposée.

« Le savoir être » ou phase pratique en situation réelle de travail

Ce troisième axe de travail représente la mise en situation optimale. Elle permet l’observation des pratiques : les stagiaires/apprenants présentent leur activité, confrontent la théorie et la réalité du terrain (pédagogie de projet).

L’analyse des pratiques ouvre à la prise de recul : les notions de physiologie et d’ergonomie sont alors importantes, tout comme l’absence de jugement. L’intervenant accompagne les recherches d’amélioration des pratiques, dans les services, aux postes des participants. Il propose des améliorations objectives et réalistes validées par les stagiaires afin d’éviter et/ou de réduire les risques identifiés.

Cette phase se poursuit au-delà de l’accompagnement proposé par Dos Majeur. Comment les apprenants vont utiliser leurs nouvelles compétences à l’issue de la formation, demain, dans le futur… ?

Crise sanitaire : protocole de bonnes pratiques en formation

[ Dernière mise à jour : 02.04.2021 ]

 

Face aux nouvelles mesures de restriction sanitaire contre l’épidémie de la COVID-19, les organismes de formation  peuvent continuer d’accueillir les stagiaires pour les besoins de la formation professionnelle lorsqu’elle ne peut être effectuée à distance.

A compter du 06.04.2021, les organismes de formation poursuivront leurs missions et assureront la continuité pédagogique pendant toute la période de renforcement des restrictions sanitaires. Communiqué du 02.04.2021

L’accueil en présentiel peut être justifié en raison de la nature de l’activité (par exemple des formations à un geste professionnel et/ou nécessitant l’utilisation d’un plateau technique) et est assuré dans des conditions de nature à permettre le respect des règles d’hygiène et de distanciation, pour prévenir la propagation du virus conformément aux recommandations sanitaires en vigueur.

Dans ce cadre, et jusqu’à nouvel ordre, Dos Majeur propose un protocole de bonnes pratiques mis en place pour garantir votre santé lors de nos rencontres et de nos formations en entreprises.

Pour les domaines PRAP et dispositifs sectoriels ASD, SMS (HAPA) et TR, en tant qu’organisme certificateur, l’INRS ​a ​listé les formations pour lesquelles les situations d’apprentissage et la progression pédagogique peuvent être adaptées sans pour autant compromettre le déroulement des épreuves certificatives ainsi que la santé et la sécurité des stagiaires et du formateur (version du 03.11.2020).

En complément, le ministère du Travail et l’Assurance Maladie – Risques professionnels proposent deux guides : « Conseils et bonnes pratiques pour les employeurs » et « Conseils et bonnes pratiques pour les salariés« .

Des informations complémentaires sont régulièrement publiées sur le site du ministère du travail.

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